Veuve depuis la mort de Plessis-Bellières à la guerre des Flandres, Angélique accepte, en
échange de la restitution des terres de Joffrey de Peyrac, la mission "diplomatique" que lui confie le roi : séduire l'ambassadeur de Perse, Bachtiary-Bey, pour qu'il signe un traité de première importance. Les moeurs orientales n'allant pas sans certaines rudesses, elle se trouve en posture délicate lorsque surgit une bande menée par le prince Racoczi, héritier spolié du trône de Hongrie, qui sur ordre de Desgrez, inquiet, est venu l'enlever et la conduire en lieu sûr. L'aplomb et les charmes de la marquise vont tout de même conduire à la signature du traité par le Bey, qui exige un cadeau : Angélique. Colbert fait alors remarquer que cela est impossible car, prétend-il, elle est la première favorite du roi. Celui-ci en tout cas, tout en conservant ce titre à La Montespan, éprouve pour Angélique de vifs sentiments. Et il est fort courroucé de savoir qu'elle a été la maîtresse de Racoczi avant de l'aider à fuir la vengeance de Bey. Comprenant qu'il ne sera jamais aimé d'elle, et voyant qu'elle l'accuse toujours d'avoir décrété la condamnation de Joffrey, son seul amour, il maintient qu'il devait briser le pouvoir menaçant de ce comte de Toulouse, mais déclare qu'en réalité il lui laissa la vie sauve : c'est la cadavre d'un autre condamné qui brûla en Place de Grève. Conduit en un lieu retiré, Joffrey voulut s'enfuir et périt noyé. Après avoir failli être elle-même une des victimes de "l'affaire des poisons", Angélique découvre avec Barcarolle -qui y laisse la vie- l'implication de La Montespan et de La Désoeillet dans de sinistres messes noires. Puis conduite par le vieil apothicaire Savary, le seul à savoir, avec Desgrez, que le comte a survécu, Angélique retrouve Joffrey dans le sud de la France.
Réalisation : Bernard Borderie
Date de sortie : France : 31 janvier 1966
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